Torture des seins

La torture des seins et des mamelons peut être une véritable source de jouissance lorsque l’équilibre parfait entre plaisir et douleur est trouvé. Ceux qui y sont parvenus incluent dorénavant cette pratique lors de leurs séances BDSM car il leur est difficile alors de se priver de ces sensations orgasmiques.

Jouir avec les seins seulement est tout à fait possible. C’est pour cela que la torture des seins et des mamelons est si agréable. À condition bien sûr que cela soit bien fait, comme toute bonne chose. On peut aussi ajouter d’autres accessoires sexuels comme un bâillon ou un fouet pour augmenter encore plus le plaisir. Mais cela n’est pas toujours nécessaire. Un bon pétrissage ou quelques pincements peuvent tout à fait permettre d’atteindre vos objectifs.

Quoi qu’il en soit, si vous désirez le bon équilibre, il vous faudra être à l’écoute. La réalité est que, comme dans la plupart des activités BDSM, il y a une marge délicate entre une torture fantastique du sein et du mamelon et un désagrément total. Il y a une relation évidente entre les mamelons et l’orgasme, au point que l’on croyait au XVIIIe siècle à l’existence d’un nerf les reliant directement aux organes sexuels. Ce nerf n’existe pas, bien sûr, mais bon nombre de femmes (et d’hommes, donc !) trouvent un plaisir extrême à la manipulation brutale des mamelons.

Alors, petit topo sur les différents objets pour la torture de votre soumis.e puis je vous donne quelques conseils pour débuter comme un pro.

Les accessoires à destination de la torture des seins et des mamelons

Vous découvrirez qu’il existe diverses façons de pratiquer la torture des nibards de votre partenaire. Vous pouvez vous essayer à la flagellation, aux différentes températures (du chaud avec de la cire ou du froid avec les glaçons, par exemple), aux urticants (qui n’aime pas se pendre une bonne fouettée d’orties ?!), à différentes sensations par des matières, … Bref, la liste peut être longue en fonction de votre imagination. Cependant, j’aborderai principalement les techniques de serrage.

La pince à linge

La plus connue, la plus courante. Et que vous pouvez trouver n’importe où. Pratique. Toutefois, vous devrez être vigilants sur les petits détails comme le fait que la pince ne soit pas trop usée , surtout pour les pinces en plastique. Pourquoi ? Parce qu’il arrive qu’elle se casse et une fois coincée, la retirer peut être très douloureux.

Une autre technique courante avec des pinces à linge en bois consiste à utiliser deux pinces en bois mises l’une sur l’autre, perpendiculairement. Pensez à limer le renflement des « mâchoires » de la pince transversale. Placez la ensuite sur la première (celle qui pince le mamelon) et, selon que vous la placiez plus ou moins près de la poitrine, amusez vous à varier la pression avec une ou deux pinces.

Les autres types de pinces

Pour tout autre type de pinces, vous pouvez les trouver en grande surface. Vous trouverez des pinces « à torchons » . Evitez les pinces dites » en huit » peu maniables et préférez les pinces crocodiles, avec si possible la boucle pivotante. Je vous conseille également les pinces à nappes munis de poids, les » pinces à verres « , répliques miniatures des pinces à linge, les pinces » à sachets » et les pinces à dessins dont on trouve maintenant de très grandes variétés. Sans oublier le porte manteau à pinces, qui offre des possibilités intéressantes mais dont l’esthétisme est assez déplorable !

Et puis surtout, testez les. Rien ne vaut la pratique. Mais ne le faites pas directement sur les seins si vous ne connaissez pas la pression de votre pince. Un bon indicateur ? Appliquez la pince sur la petite bande de peau située entre la base du pouce et celle de l’index.

L’option sex-shop pour des accessoires sécurisés

Vous pouvez bien sûr trouver des pinces pour la torture des seins et des mamelons dans un sex-shop mais ils ont un inconvénient : ils sont chers. Cependant, ils ont l’avantage d’être plus sécurisés. Voici quelques exemples que vous pourriez admirer : la pince articulée désormais classique, des minis étaux, serre-joints, les pinces-baguettes et même des mini tapettes à souris. Bref, vous avez de quoi vous éclater et tester les zones érogènes de votre partenaire. Autant lui offrir un petit climax avant un orgasme de folie. Vous deviendrez son maître absolu avec une telle dose de plaisir.

Comment débuter cette pratique BDSM sans risque ?

Pour que vous puissiez vous lancer dans cette pratique sexuelle avec un minimum de risque, voici donc quelques conseils sur ce qu’il faut faire et ne pas faire. Et n’oubliez pas que toute pratique sexuelle doit se faire avec le consentement des deux partenaires, je ne le rappellerai jamais assez. Allez, c’est parti.

À faire

1 – Prenez votre temps

Comme pour toute pratique avec laquelle on débute, il faut y aller en douceur. Commencez lentement pour observez chaque réaction de votre partenaire. Débutez avec des sensations douces comme des caresses, des frottements ou même le mordillement. Si votre partenaire y réagit positivement, vous pouvez alors essayer d’augmenter l’intensité par intervalles.

2 – Communiquez avec votre partenaire

Primordial ! Mais comme dans toutes relations amoureuses ou sexuelles en réalité. Surtout si l’on souhaite atteindre le Nirvana et avoir un orgasme mémorable. Demandez lui si iel aime et / ou regardez sa réaction à votre contact sur sa poitrine. Vous saurez ainsi ce qui fonctionne pour chacun.

3 – Le choix des pinces

Choisir les bonnes pinces participera indubitablement à votre plaisir et à celui de votre esclave. De nombreux types de pinces sont ajustables, ce qui signifie que vous pouvez commencer par les régler au plus doux et serrer les pinces au besoin. Donc pensez à la matière et au côté « pratique ».

4 – Choisissez la bonne corde

Pour ceux qui ont déjà passé les premières étapes et sont un peu plus avancés dans la pratique de la torture des seins et des mamelons, l’utilisation des cordes peut survenir quand on utilise des poids ou des poulies par exemple. Une corde trop fine pourrait abîmer la peau ou le sein. une corde trop grosse peut irriter et serrer des veines importantes. Pour débuter, une ficelle de bambou épaisse fera son office. Attention cependant à ne pas lier les seins trop longtemps. Pour les débutants, je recommande pas plus de 5 minutes. L’attachement au sein limite le flux sanguin vers le tissu mammaire et les mamelons, ce qui peut poser problème si l’opération est effectuée trop longtemps.

5 – Renseignez vous

Avec Internet, il n’est pas difficile de trouver des milliers de tutoriels ou de vidéos qui vous expliqueront comme faire. Vous pouvez aussi trouver des groupes locaux avec lesquels vous pourrez échanger en direct. Bref, faites vos recherches.

À ne pas faire

1 – Utilisez les pinces à linge dès la première fois

Oui, cela peut paraître contradictoire mais rappelons que la peau des nénés est assez fragile et les tétons sont très sensibles. Donc même si les pinces à linge peuvent paraître pratiques et accessibles, débutez plutôt avec des pincements et des mordillement. Cela vous donnera une idée de ce qu’aime l’autre.

2 – Chaque sein est différent

Si vous avez déjà pratiqué la torture des seins et des mamelons avec d’autres partenaires, rappelez vous que chaque personne est différente. La sensibilité de chacun est unique ainsi que ses sensations alors ce qui a plu à l’un.e ne plaira pas forcément à l’autre.

3 – Engourdissez vos sensations

Si vous pensiez que c’était une bonne idée, vous avez tort. Avec un téton engourdi, il devient plus difficile de déterminer si la sensation de la pince est trop douce ou trop forte. Vous avez des récepteurs de la douleur et des terminaisons nerveuses pour une raison: vous avertir de problèmes graves. Alors … Évitez.

4 – Ne pas penser à « l’après »

S’arrêter à la torture des seins et des mamelons et ne pas penser à l’après est une grosse erreur. L’excitation est toujours importante après le retrait des pinces alors pensez qu’il faudra assouvir cette libido. Cela peut se faire par une fellation, un cunni, des caresses, … À vous de trouver ce qui plaira à chacun !

Réf : xlovecam.com